Mon père, ce héros. Avec son dernier opus, le monde de Némo, Pixar repousse les limites du film d'animation et montre une nouvelle fois son indéniable savoir-faire technique en matière d'images de synthèse. Si les images sont soignées, la bande sonore n'est pas en reste : Il est amusant de constater qu'une fois de plus dans une version française, les voix des personnages sont confiées à des acteurs et des vedettes du show-biz. On peut ainsi reconnaître Franck Dubosc pour la voix de Marin, le très affûté ex-footballeur-mannequin-businessman David Ginola pour le requin Bruce ou encore Sami Naceri pour Crush, la tortue-taxi. Les fans de Julia Roberts reconnaîtront peut-être aussi la délicieuse voix de Dory, déjà entendue dans les versions françaises de la plupart des films de notre pretty woman préférée, renforçant ainsi le caractère extravaguant et romantique du personnage. Le monde de Némo, comme les précédents films de Pixar, Monstres et Cie et la série des Toys-story, ne s'adresse pas exclusivement aux plus jeunes mais aussi à un public adulte plus averti en jouant par exemple sur différents niveaux d'interprétations des enjeux narratifs et humoristiques. Cette stratégie commerciale à déjà fait ses preuves par le passé. |
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L'histoire débute de manière tragique puisque Marin, un gentil poisson-clown, perd sa compagne Corail. Celle-ci se fait dévorer par un requin, tout comme l'ensemble de la progéniture du couple. Seul un uf a survécu au carnage, Némo qui devient alors l'unique raison de vivre de Marin. Un an plus tard, alors qu'il a désobéi à son père, le jeune Némo est capturé par des plongeurs et se retrouve enfermé dans l'aquarium d'un dentiste à Sydney. Son père entame alors un long périple pour venir le délivrer. Il fera la connaissance sur sa route de la charmante Dory, un poisson-pilote très attachante souffrant d'une déficience de la mémoire immédiate, qui va lui venir en aide |